Revue du Web du 01/08/2012 - dossierfamilial.com
Sur le front de l'emploi, c'est une des promesses phares de campagne de François Hollande. Les emplois "d'avenir" sont des contrats de travail financés à 75 % par l'Etat pour les jeunes chômeurs de longue durée. Ils "feront l'objet de la première loi de la rentrée en septembre", a dit lundi le ministre du Travail Michel Sapin.
L'objectif de ces "emplois d'avenir", qualifiés de "tremplin" par le ministre du Travail est de permettre l'insertion durable des moins de 26 ans les plus en difficulté dans le monde du travail. Il concerne les "400 000 jeunes qui n'ont aucune qualification, pas d'emploi".
Seraient par ailleurs privilégiées les personnes qui habitent dans "des quartiers en difficultés", c'est-à-dire les Zones Urbaines Sensibles (ZUS) définies par le ministère du Logement, ou des "zones rurales extrêmement éloignées".
Ce contrat prendra la forme d'un CDD de trois ans, durée qui doit faire l'objet d'un arbitrage gouvernemental pendant l'été.
Ces emplois seront quasi-exclusivement destinés au secteur dit non-marchand : collectivités territoriales, maisons de retraite, hôpitaux et associations, notamment dans l'emploi à domicile et les filières vertes.
Précisons qu'une partie du dispositif devrait être également consacrée au domaine de l'Education nationale.
La finalité des futurs emplois d'avenir de Vincent Peillon, le ministre de l'Education nationale, est de mettre en place un système de prérecrutement d'enseignants. Ce contrat ne sera pas un contrat de travail aidé, mais une bourse de 900 euros accordée en échange d'un nombre important d'heures effectuées au service de l'Education nationale.
Les arbitrages ne sont pas encore arrêtés, mais l'aide devrait concerner 6.000 étudiants par an. De leur deuxième année d'études jusqu'à leur quatrième (L2 à M1).
Auteur original : Marie-Dominique Dubois