Industrie Agroalimentaire en Bretagne : les clés pour recruter les meilleurs profils en 2025

L’industrie agroalimentaire est le premier secteur industriel de Bretagne et un moteur économique clé de la région. Pourtant, les entreprises peinent à recruter, et ce défi ne fait que s’intensifier. Vieillissement de la main-d’œuvre, attractivité des métiers en déclin, exigences des nouvelles générations, mutation des attentes… Les dirigeants doivent repenser leurs stratégies de recrutement et d’intégration pour ne pas freiner leur croissance.

Alors, quelles sont les tensions actuelles du marché de l’emploi agroalimentaire ? Quelles solutions concrètes permettent d’anticiper et de sécuriser ses recrutements ? 

Décryptage avec Mélanie, experte en recrutement agroalimentaire chez Alphéa Conseil, qui accompagne les entreprises bretonnes dans cette bataille du talent.

Un secteur vital pour la Bretagne… en manque de bras

1er secteur industriel breton, mais en tension

“L’agroalimentaire en Bretagne, c’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Les entreprises investissent, modernisent, mais derrière, il faut des hommes et des femmes pour faire tourner les lignes de production. Et c’est là que le bât blesse”, confie Mélanie.

L’industrie agroalimentaire représente plus de 70 000 emplois en Bretagne, soit un quart des emplois industriels de la région. Pourtant, selon l’APEC et Pôle emploi, plus de 50% des entreprises agroalimentaires ont des difficultés à recruter, et ce chiffre grimpe encore sur certains postes stratégiques.

Les métiers les plus en tension ?

• Techniciens de maintenance : peu de candidats formés, alors que la demande explose.
• Responsables qualité et QHSE : exigences accrues, besoin de profils expérimentés.
• Chefs d’atelier et conducteurs de ligne : métiers techniques, souvent en horaires décalés, difficiles à pourvoir.

80% des recrutements échouent non pas sur les compétences techniques, mais sur l’adéquation culturelle entre le candidat et l’entreprise.

Des freins structurels à l’embauche

Pourquoi ces difficultés de recrutement ? Plusieurs facteurs jouent :

• Un métier exigeant et physique : travail en horaires décalés, contraintes sanitaires strictes.
• Une population vieillissante : dans certains ateliers, 30 à 40% des effectifs partiront à la retraite d’ici 10 ans.
• Une mutation des attentes des candidats : la génération Z privilégie la qualité de vie, les horaires flexibles et les valeurs d’entreprise.
• Un déficit de formation : les écoles ne forment pas assez de talents sur les métiers techniques (maintenance, production, qualité).

“Les entreprises qui s’adaptent à ces réalités sont celles qui réussiront à sécuriser leurs recrutements et éviter les départs rapides”, explique Mélanie.

Comment les entreprises agroalimentaires bretonnes peuvent-elles recruter plus efficacement ?

Changer de paradigme : la clé, c’est l’anticipation

Attendre le dernier moment pour recruter est l’erreur numéro un. Un recrutement réussi se joue 6 mois à 1 an en amont. Les entreprises qui s’y prennent trop tard doivent souvent faire des compromis, avec un risque accru d’échec.

“Si vous voulez intégrer un technicien avant la fin d’année, c’est maintenant qu’il faut commencer le processus”, insiste Mélanie.

Être attractif : ne recrute pas qui veut !

Aujourd’hui, un bon candidat a le choix. “Les entreprises doivent se vendre autant que les candidats ! Celles qui proposent un cadre de travail moderne, des horaires adaptés et un bon climat social sont celles qui recrutent le plus facilement.”

Les entreprises doivent donc soigner leur attractivité :

• Des salaires compétitifs,
• Des aménagements horaires innovants : certains passent en journée ou testent la semaine de 4 jours.
• Mieux communiquer sur les métiers : vidéos immersives, témoignages d’employés, visites d’usine pour montrer le quotidien.
• Des parcours intégration solides : mentorat, formation interne, montée en compétences.

“Les entreprises qui recrutent le mieux sont celles qui misent sur l’humain et l’accompagnement.”

Chasser les talents de manière proactive

“Poster une annonce ne suffit plus. 70% des meilleurs profils ne sont pas en recherche active.”

C’est là qu’un expert en recrutement fait la différence :

• Identification des talents cachés

• Approche directe des meilleurs candidats

• Sécurisation du processus pour éviter les erreurs de casting

“Un recrutement, ce n’est pas juste un CV qui colle à une fiche de poste. C’est une personnalité qui doit s’intégrer dans une équipe.”

Chez Alphéa Conseil, Mélanie va au-delà du simple recrutement. Elle se rend sur site, analyse la culture d’entreprise et trouve le bon candidat en adéquation avec l’équipe en place. 

Un recrutement réussi : l’exemple d’une Coopérative bretonne

Un exemple concret ? Un des leaders de l’agroalimentaire breton, a fait appel à Alphéa Conseil pour recruter 4 profils clés en 3 mois :

• 2 chefs d’atelier

• 1 responsable maintenance

• 1 directeur d’usine

Grâce à une veille proactive et un réseau solide, Mélanie a identifié des profils correspondant non seulement aux compétences requises, mais aussi à l’ADN de l’entreprise. Résultat : un taux de réussite bien supérieur à la moyenne du marché.

“Nous avons une approche 100% terrain. Je vais sur place, je rencontre les équipes, je comprends la culture d’entreprise. C’est comme ça qu’on recrute les bonnes personnes.”

Anticiper, attirer, fidéliser : les trois piliers du recrutement agroalimentaire de demain

Le marché de l’agroalimentaire en Bretagne est porteur, mais les tensions de recrutement sont réelles.

Les entreprises qui anticipent, innovent sur leurs conditions de travail et soignent leur image sont celles qui réussiront à attirer et garder les bons talents.

Faire appel à un expert en recrutement spécialisé permet de gagner du temps, d’identifier les talents cachés et d’éviter les erreurs de casting.